LACONGOLAISE 242

Un  voyage dans le Congo profond

le “FESTIVAL DES FILMS CONGOLAIS” Un festival qui a pour mission de faire la promotion des films du +242

le “FESTIVAL DES FILMS CONGOLAIS” Un festival qui a pour mission de faire la promotion des films du +242

 Depuis près de quatre ans, le Congo Brazzaville bouillonne cinématographiquement sous l’effet des festivals. Plusieurs festivals de cinéma naissent mais d’autres aussi meurent. C’est le cas du festival TAZAMA et du MOKE FILM FESTIVAL qui n’a fait qu’une seule édition en août 2016. Malgré le non financement dans ce domaine, les jeunes cinéastes congolais ne baissent pas les bras pour relever ce côté.  C’est ce qu’a fait BEAUTRESOR FLAVRICK KOUTA, réalisateur, qui s’est lancé depuis près de trois ans dans cette belle aventure en créant son festival des films congolais. Cette troisième édition s’est tenue du 06 au 12 août 2017 dans la ville de Pointe-Noire

En effet, ce festival est un miroir du 7ème  art car faisant uniquement la promotion des films du +242. Comment s’organise le festival pour relever le cinéma congolais ?

D’une part, le festival sélectionne les films (fiction, documentaires,…) de différents réalisateurs et puis les projettent gratuitement en salle et en public face aux amoureux du cinéma congolais.

D’autre part, le festival forme des cinéphiles dans différents métiers du cinéma tels que le jeu d’acteur, le cadrage, l’écriture du scénario,… et il y a un partage d’expérience des professionnels du cinéma entre eux, aussi envers les cinéphiles.

La particularité de cette troisième édition est que «le festival s’est déplacé vers le public pour montrer le côté professionnel du cinéma congolais ; il y a eu le déplacement de plusieurs cinéastes quittant Brazzaville pour Pointe Noire. Enfin, on a sélectionné au total dix-neuf films pour projection parmi lesquels : les films de restitution, les films de première expérience et les films des réalisateurs professionnels» a rappelé le Directeur du festival.

Au-delà des souffrances qu’endurent les cinéastes congolais par le manque de soutien au 7ème art du ministère en charge de ce domaine y compris différents mécènes, le cinéma congolais respire quand même avec ses poumons infectés, mais qui subissent un traitement efficace afin de lui donner une magnifique respiration. Même sans l’aide de l’Etat, les cinéastes du +242 produisent  des films, organisent des projections et festivals, et participent aussi aux différents festivals à travers le monde.

A titre de rappel, « l’argent de ce festival vient de notre propre poche(…) les entreprises de la place n’ont pas la politique d’accompagner les artistes » a conclu BEAUTRESOR FLAVRICK KOUTA, Réalisateur et Directeur dudit festival.

Cela veut donc dire que l’art existe, la connaissance y est, et il manque juste une petite volonté gouvernementale afin de propulser ses héros dans l’ombre.

AKIM LE NEGRO

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rédaction