LACONGOLAISE 242

Un  voyage dans le Congo profond

Messie Arley Jordan, le messie de la rumba

Messie Arley Jordan, le messie de la rumba

Le Congo Brazzaville a trop de talents en herbe.

Le talent, un mot fabuleux, tant dans sa forme que dans son fond, pour désigner des personnes dotées d’aptitudes remarquables, à l’instar des grandes gloires et grands noms qui à jamais habiteront nos pensées grâce aux œuvres qui ne subissent pas l’usure du temps. Que dire du Congo Brazzaville?

Sans doute une lueur d’espoir est née, pour être précis, il ya lieu de parler d’une nouvelle classe de jeunes qui incarnerons la rumba dans l’avenir. Parmi ces jeunes existe en bonne place Messie Arley Jordan, l’homme qu’on appelle le messie de la rumba congolaise, car doté naturellement d’une voix angélique, cet artiste mérite sa place dans la cour des grands, puisqu’il reflète l’art dans sa beauté pure.

arleyDe son vrai nom Mitsouma Nice Arley Jordan, c’est Messie Arley Jordan qu’il choisit comme nom d’artiste, car il se voit déjà comme une valeur ajoutée de la musique congolaise, à l’image de son confrère Mystique Mystère le mystérieux que les mélomanes de la RDC taxent de Fally Ipupa du Congo Brazzaville.

L’histoire de Arley Jordan avec la musique remonte de très loin, s’il faut extrapoler, nous dirons que la musique est dans ses veines, car le Messie de la rumba congolaise est issue d’une famille des chantres. Sa mère biologique ainsi que deux de ses oncles dirigent des chorales, ce qui explique l’onction musicale du prodige Arley Jordan le Messie. Jordan évolue en carrière solo, mais dispose d’un groupe d’accompagnement en cas de besoin. A ce jour, en dehors de quelques chansons que les mélomanes savourent sur internet et à la télévision, le messie est en studio dans les préparatifs de son premier album de onze(11) titres, un album qui viendra inévitablement changer les données de la musique congolaise.

Arley Jordan, véritable amoureux de la musique, aime toutes les belles mélodies, mais son modèle dans la rumba c’est le très célèbre chanteur de la RDC: le Général Defao. Tout ce qu’il faut à ce jeune c’est un bon producteur et des sponsors, une problématique qui demeure un frein pour de nombreux artistes au Congo Brazzaville.

Parlant de la Congolaise 242, Messie Arley Jordan s’est satisfait de voir au Congo Brazzaville une plateforme qui fait la promotion de la culture dans toute sa diversité.

Pour le reste, l’avenir nous dira si nous nous sommes trompés sur l’homme qu’on appelle par ses mélomanes le Messie de la Rumba Congolaise. Wait and see.

Athanase Jaurès MOUSSOUNGOU

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rédaction