LACONGOLAISE 242

Un  voyage dans le Congo profond

TRISTELL MOUANDA MOUSSOKI AU SOMMET DE LA 2ème ÉDITION DU GRAND PRIX DE POÉSIE THOMAS SANKARA

TRISTELL MOUANDA MOUSSOKI AU SOMMET DE LA 2ème ÉDITION DU GRAND PRIX DE POÉSIE THOMAS SANKARA

« Je cris, je dis paix », est l’œuvre qui a placé Tristell Mouanda Moussoki, écrivain et étudiant Congolais vivant en Chine au sommet de la 2ème édition(2020) du grand prix de poésie Thomas Sankara. La proclamation des résultats prévue initialement pour le 21 mars 2020, Journée Internationale de la Poésie a finalement eu lieu le 6 avril 2020 à cause de la pandémie à coronavirus Covid-19.

Le trophée a été remis de manière symbolique au représentant de Tristell Mouanda Moussoki au Burkina Faso le 21 Décembre 2020, date qui commémore la naissance du capitaine Thomas Sankara.

Tristell Mouanda Moussoki a devancé avec brio 108 autres candidats venant de divers horizons avec une note de 14/20, suivi du Burkinabè Ki Alfred W. Dibanne avec son œuvre « la navette du tisserand » et le canadien Montmory Pierre Marcel avec son œuvre, LA PAIX, tous deux ex-aequo avec une moyenne de 12,66 chacun.

Pour cette 2ème édition, le jury était composé de Sophie Heidi KAM, Ecrivaine-Poète ; de Alcény BARRY, Ecrivain et Critique d’art ; de Boubacar DAO, Poète et Président de la SAGES (Société des Auteurs, des Gens de l’Ecrit et des Savoirs). Sous le thème : « Penser la paix, panser la plaie » ,le jury s’est fixé sur des critères de notations pour départager les candidats. Il s’est agi de la thématique (respect du thème imposé et originalité de son évocation, cohérence des idées exprimées, pertinence et charge émotionnelle liées au sujet dont il est question… ) ; la poéticité (musique du poème : sonorités, rimes, rythme, usage des ressources de la langue, charge émotionnelle et force évocatrice des figures de style… ) ; la maîtrise de la langue (construction syntaxique, concordance des temps, orthographe, registre de la langue, vocabulaire, ponctuation… ).

Ce concours de poésie a mis en compétition dix-sept pays, notamment Belgique, Benin, Burkina Faso, Cameroun, Canada, Chine, République du Congo, Côte-d’Ivoire, France, Gabon, Haïti, Mali, République démocratique du Congo, Sénégal, Taïwan, Tchad, Togo, Etats-Unis d’Amérique.

Tristell MOUANDA MOUSSOKI qui a toujours été animé par ce désir ardent de déchirer la feuille blanche du silence pour donner le souffle à l’humanité, s’impose à petit feu dans l’univers des jeunes poètes congolais et se distingue d’avantage du continent africain.

Pour votre gouverne, ce natif de Brazzaville est lauréat du prix Africa poésie au Cameroun,  et du Prix de la saison des lettres congolaises  en 2019. Il s’est vu décerner  en  2020 le prix du premier prix de poésie Université Matiah Eckhard en France, du premier René Philombe, au Cameroun, Prix spécial du Jury de la semaine des échanges éducatifs Chine- ANASE 2020 de la province de Guizhou, Chine.

Dans sa gibecière artistique, on peut compter en substance les ouvrages comme Tes larmes ô peuple aux éditions Renaissance africaine en France publié en 2018, Et quand nos rêves embrassent les ténèbres aux éditions Alliances Koongos en 2019

Le jeune poète Congolais Tristell MOUANDA MOUSSOKI mérite une attention toute particulière pour son épanouissement.

Patchell Massivi 

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rédaction