LACONGOLAISE 242

Un  voyage dans le Congo profond

UN VOYAGE AU CŒUR DU POTENTIEL ÉCONOMIQUE ET CULTUREL DE LA VILLE DE POINTE-NOIRE DITE OCÉANE

UN VOYAGE AU CŒUR DU POTENTIEL ÉCONOMIQUE ET CULTUREL DE LA VILLE DE POINTE-NOIRE DITE OCÉANE

Située au bord de l’Océan Atlantique dans le sud du pays, Pointe-Noire est la deuxième ville la plus habitée et la plus vaste du Congo jusqu’ici. Capitale économique du Congo, véritable fief des activités économiques et industrielles de la République du Congo et la culture et le tourisme ont une place de choix en cette terre.

Présente dans le département de Pointe-Noire, la ville de Pointe-Noire est limitée par l’océan Atlantique et le département du Kouilou. Avec une population d’environ 1 million d’habitants et une superficie de 2 134 km2 , la ville de Pointe-Noire est composée de 6 arrondissements : Loandjili, Lumumba, MongoPoukou, Mvoumvou, Ngoyo et Tié-Tié.

La ville de Pointe-Noire tire ses origines du village de Ndji-Ndji, un petit village de pêcheurs. Elle fut fondée par le décret du 22 mai 1922, et fut momentanément la capitale du Moyen Congo de 1950 à 1959.

Le nom de la ville tire son origine des navigateurs portugais « Punta Negra » pour avoir repéré sur la côte un éperon de blocs de pierre noire. Au XIXe siècle à l’arrivée des français, Pointe-Noire resta un simple lieu-dit sur les cartes de navigation. L’ensemble de l’activité de la côte se concentrait à Loango où le royaume vili en pleine puissance, connaissait la prospérité grâce aux Européens.

Le royaume Loango étant en plein déclin, Pointe-Noire commence à décoller avec la création d’un chemin de fer pour relier la côte atlantique à Brazzaville. A l’époque coloniale, la ville est partagée entre les quartiers européens et la cité indigène. Après l’indépendance, la ville a conservé ses divisions qui sont devenues sociales au fil du temps. Le centre-ville, traversé par l’avenue Charles de Gaule, auparavant réservé aux colons est devenu le quartier des affaires et résidentiel. Au-delà de la place où partent les sept avenues s’étendent des quartiers populaires.

Peuplée de Vilis, la ville accueille beaucoup d’autres communautés du pays et de nombreux ressortissants étrangers. A Pointe-Noire, on parle le Kituba, le Vili, le français et de plus en plus le Lingala et sans oublier l’anglais, la langue des affaires.

Foyer industriel du Congo, la ville regorge une gamme variée d’activités comme : l’agro-alimentaire, l’industrie du bois, la transformation du poisson, la construction navale, le conditionnement des boissons et d’eau minérale, la production d’électricité, chimie et autres branches. Aussi, une gamme variée de services liés au transport et à la logistique s’est développée autour du trafic portuaire, ferroviaire et aéroportuaire.

Pointe-Noire est le siège de l’industrie pétrolière du Congo et abrite le port autonome de Pointe-Noire, l’unique port maritime du pays. L’industrie pétrolière constitue l’un des piliers de l’économie urbaine, avec elle, le trafic portuaire qui bénéficie du port en eau profonde dont la réalisation a ouvert une porte sur l’océan du Congo mais aussi à une partie considérable des pays d’Afrique centrale. Au Congo, Pointe-Noire est la ville du tourisme d’affaires par excellence grâce à son parc hôtelier varié et adapté à une clientèle diversifiée. La ville océane offre également une large gamme de loisirs associés au soleil et à la mer dont la Côte sauvage et la Pointe-indienne. On peut également y pratiquer la pêche sportive, les eaux de l’océan Atlantique au large de la côte étant particulièrement poissonneuses, on y pratique également l’équitation au club hippique, le tennis et la piscine dans les grands hôtels, les sports de combat en ville et le golf à quelques kilomètres non loin de Diosso.

Ponton la belle a donc tout le charme qui justifie l’attirance qui lui est portée par les différentes communautés locales et étrangères qui trouvent en elle un véritable lieu de tourisme et d’affaires.

Déo NGANGA

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rédaction