LACONGOLAISE 242

Style et arts de vivre : quand le commerce rime avec la sape

Style et arts de vivre : quand le commerce rime avec la sape

Au Zimbabwe, des millions de gens gagnent leur vie en vendant dans la rue. Un vendeur à la sauvette a développé un concept marketing unique : la sape. Farai Mushayademo est l’un des plus de 100 000 vendeurs d’eau opérant dans les rues de la capitale, Harare. Au milieu du trafic, il passe entre les voitures pour proposer ses petites bouteilles. Mais il a trouvé un moyen de se démarquer de ses rivaux : s’habiller différemment. « Certains pensent qu’être habillé comme un miteux attire la sympathie des clients », explique-t-il, en arborant un magnifique smoking orné de fleurs en boutonnière, d’un nœud papillon et de deux paires de lunettes de soleil (une sur les yeux et une dans la poche). « Je pense au contraire que la façon dont je m’habille attire les clients », ajoute-il.

Veste à carreaux, chapeau rouge et lunettes, costume rose à manches noires, broche dorée et chaussures assorties, Farai Mushayademo fabrique lui-même tous ses vêtements, et sa collection ne cesse de grandir. « Je pense que vendre de l’eau est mieux que de vendre des costumes », dit-il, avant de poursuivre : « Les gens peuvent attendre un an avant d’acheter des vêtements. Mais tout le monde a besoin d’eau, tous les jours ». La sape est pour ce vendeur une manière d’attirer des clients. « Les gens préfèrent acheter de l’eau à Farai parce qu’il est toujours chic », confirme Abel, vendeur, habillé lui d’une chemise bleue. Un autre vendeur qui porte un t-shirt vert ajoute :« Je suis ici tous les jours. Je n’ai jamais vu Farai porter la même chose deux fois de suite ».

Source:ADIAC-CONGO

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