LA FORMATION SUR LA LUTTE CONTRE LA CYBERCRIMINALITÉ EN RÉPUBLIQUE DU CONGO REFERME SES PORTES
La cérémonie de clôture de la formation axée sur la lutte contre la cybercriminalité s’est tenue le 17 octobre 2024 à Brazzaville. Cette formation intensive de trois jours, destinée au corps judiciaire et aux forces de répression, marque une étape cruciale dans la stratégie numérique du Congo. La cérémonie a été présidée par Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique.
Durant trois jours, les participants ont exploré les aspects complexes de la cybercriminalité et des techniques d’enquête numérique. La formation a mis l’accent sur plusieurs points essentiels, notamment : le droit pénal appliqué au numérique, les enjeux spécifiques de la répression de la cybercriminalité, les techniques avancées d’investigation numérique.
Ainsi, la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique a apporté son expertise technique à cette formation, démontrant l’importance d’une approche collaborative face à une menace qui ne connaît pas de frontières.
En plus, cette coopération a permis aux participants d’acquérir des compétences pointues pour faire face aux formes émergentes de criminalité numérique. Ils ont désormais la responsabilité de mettre en œuvre ces nouvelles compétences pour renforcer la sécurité numérique du pays et protéger les citoyens contre les cybermenaces croissantes.
Il faut noter que ce séminaire s’inscrit dans le cadre du Plan National de Développement (PND) 2022-2026, où l’économie numérique figure parmi les six piliers stratégiques définis par le Président de la République SEM Denis Sassou N’Guesso. Le Premier ministre Anatole Collinet Makosso avait d’ailleurs donné le ton lors de l’ouverture, soulignant l’engagement ferme du gouvernement dans la protection de l’espace numérique national.
Pour votre gouverne, cette initiative témoigne ici de la volonté du Congo de se positionner comme un acteur proactif dans la lutte contre la cybercriminalité en Afrique centrale, tout en renforçant ses capacités institutionnelles dans le domaine numérique.
