Celui qui n’étudie pas, mourra de pauvreté
L’humanité a célébré le 8 septembre la JIA sous le thème : « Alphabétisation et sociétés durables. » Dans le message du gouvernement, à l’occasion de cette 49e Journée, couplée avec le lancement de la Semaine nationale de l’alphabétisation (SNA), le ministre de l’Enseignement primaire et secondaire a exhorté les apprenants à fréquenter les centres de rescolarisation.
En effet, d’après le recensement général de la population et de l’habitat de 2007, sur le taux d’alphabétisation de 81,9% enregistré au Congo, le pourcentage d’analphabétisme est estimé entre 17 et 18% dont 23% des femmes. « Or, il est reconnu que la sous-alphabétisation limite le potentiel de chaque société et constitue un frein aux efforts déployés pour réduire la pauvreté et promouvoir le développement durable », a signifié le ministre Anatole Makosso, exhortant les apprenants à fréquenter « activement les centres de rescolarisation et d’alphabétisation, car le monde d’aujourd’hui est plein d’incertitudes ; celui qui n’étudie pas, mourra de pauvreté ».
Pour le ministre en charge de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, l’objectif de l’alphabétisation ne pourrait se résumer actuellement aux trois savoirs de base que sont : lire, écrire et compter. À Brazzaville, l’évènement a été commémoré au cours d’une cérémonie solennelle organisée à l’auditorium de la Grande bibliothèque universitaire en présence des représentants du système Nations unies.
« Quel avenir de nos apprenants dans les centres d’éducation non formelle ?»
Tel est le thème de la Semaine nationale d’alphabétisation, lancée le 1er septembre de chaque année depuis 2004. Au nombre d’activités prévues pendant cette période, figure un atelier de formation des formateurs de l’éducation non formelle, notamment la rescolarisation, autrement dit l’école de la deuxième chance. L’objectif principal étant l’intégration socioéconomique des apprenants à travers un renforcement d’actions managériales des différents acteurs, par l’appropriation de la stratégie nationale d’alphabétisation.
Pour la directrice générale de l’alphabétisation, Marie Géneviève Maloumbi, le travail en atelier doit amener les participants à réfléchir sur les stratégies susceptibles de faire réussir au mieux les programmes d’alphabétisation et de rescolarisation. Il s’agit notamment de plancher sur l’implantation de la stratégie d’alphabétisation et d’éducation non formelle ; l’adoption du guide du partenariat dans le domaine d’alphabétisation ainsi que sur la concertation de la plateforme pour le développement des langues congolaises. « En effet, nos apprenants au nombre de 8 361 dont 4 202 femmes, répartis dans 266 centres d’alphabétisation et rescolarisation, ont urgemment besoin d’un encadrement adéquat des animateurs, qui doivent manier avec dextérité et maitrise, l’outil pédago-andragogique », a-t-elle indiqué.
Source:ADIAC