LACONGOLAISE 242

DIDYME BONGO PRÉSENTE SON ALBUM “FULAMA” AU PUBLIC CONGOLAIS

DIDYME BONGO PRÉSENTE SON ALBUM “FULAMA” AU PUBLIC CONGOLAIS

Didyme Bongo, artiste congolais considéré jusqu’ici comme l’une des belles voix masculine du Congo, évolue depuis quelques temps en terre ivoirienne. Cette voix suave est actuellement dans son pays natal le Congo pour un bref séjour accentué sur la promotion de son album FULAMA. Pour ce 109ème numéro de votre Web-Interview écrite, Didyme Bongo nous a accordé un entretien à cœur ouvert.

RHODMAN ODIKA

  • Après quelques années passées en Côte d’Ivoire, de retour dans votre pays le Congo pour un bref séjour, quels sont vos sentiments?

DIDYME BONGO

  • C’est un honneur pour moi de revenir à la maison, de retrouver les miens et également mes plats préférés, après 5 années d’absences. Je revis des instants très émouvants mais dommage que je ne trouve pas un changement dans mon pays, je m’attendais vraiment à être épater mais bon ce qui est sûr nous sommes en train de municipaliser le pays et le changement se fera petit à petit, le chemin d’avenir est en cours…

RHODMAN ODIKA

  • Alors quelle est la raison principale de ton séjour au pays ?

DIDYME BONGO

  • J’ai été contacté pour plusieurs projets mais ça n’a jamais abouti mais cette fois ci c’est bien le cas. Je suis venu lancer mon album qui est sorti en Côte d’Ivoire depuis le 15 Août dernier et il fallait bien que je rentre au pays présenter l’album car c’était l’une des vraies raisons de mon départ d’Abidjan. J’ai fini de travailler et j’ai l’obligation de venir faire le point, le compte rendu à mes fans qui attendaient l’album. Je me produirai en concert live avec mon groupe le dimanche 07 Avril à Brazzaville au Diplomate Bar Karaoké à partir de 17H pour présenter officiellement l’album au grand public congolais.

RHODMAN ODIKA

  • L’album a vu le jour depuis le 15 Août 2018, ça coïncide avec la fête de l’indépendance du CONGO.

DIDYME BONGO

  • Oui exactement, c’est fait exprès car je voulais aussi donner de l’indépendance à mon album intitulé FULAMA qui veut dire ” Un bon vent “, que l’on peut souhaiter à qui on veut voir émerger et moi je n’ai pas eu l’opportunité ou la chance d’avoir quelqu’un qui pouvait me le souhaiter. Je le fais profiter derrière mon album qui d’ailleurs t’a permis de venir m’interviewer et je passe aussi par ce vent là pour te rencontrer, voilà donc FULAMA est une possibilité de s’épanouir…

RHODMAN ODIKA

  • J’aurai lu quelque part que c’est votre Papa qui a donné la chance à l’album!

DIDYME BONGO

  • Oui en quelque sorte car il était le premier à me dire ” mon fils vas y “, à croire en moi et à m’aider financièrement donc pour moi c’était déjà une “bonne chance” que mon Père me souhaitait et c’est de là que j’ai tiré ce bon vent là en soutenant son fils, je lui salue en passant l’honorable Médard BONGO car c’est grâce à lui que j’ai entamé ce projet avec une force incroyable.

RHODMAN ODIKA

  • De quoi est composé l’album ?

DIDYME BONGO

  • FULAMA est un double album de douze(12) titres, divisé en deux(2) volumes.

 Le Volume 1 a vu le jour depuis le 15 Août 2018, il porte six(6) titres, essentiellement de la Rumbas comme:

LITAKA (Têtard), Mabolongo (Les genoux), Amour de AB (Amour de Abidjan-Brazzaville) et bien d’autres… FULAMA Volume1 est un hymne à l’amour, à la femme et des hommages à différentes personnes qui n’ont cessées d’apporter leur soutien à ma vie et à ma carrière puis le Volume 2 s’en suivra avec des chansons ambiantes (Ndombolo, Couper Décaler, etc)…

RHODMAN ODIKA

  • Pour ceux qui ne te connaissent pas, quel est ton parcours ?

DIDYME BONGO

  • J’ai débuté ma carrière en 1999 au sein du groupe Franc CFA New Image, on a connu une dislocation après notre tournée au Canada, puis j’ai intégré Extra Musica International de Quentin Mouyascko où j’ai fait 14ans ensuite je suis parti pour Abidjan où réside depuis 5 ans.

RHODMAN ODIKA

  • Pourquoi le choix de t’installer en Côte d’Ivoire, à Abidjan ?

DIDYME BONGO

  • Je te le confirme aujourd’hui, lorsque tu entends qu’Abidjan est doux, c’est bien réel et tu ne peux pas arriver là bas puis choisir un autre pays, pourtant j’ai fait plusieurs pays de l’Afrique mais la Côte d’Ivoire est le pays du Showbizz et ça marche très bien pour moi là bas.

RHODMAN ODIKA

  • Comment se porte la musique congolaise en Côte d’Ivoire ?

DIDYME BONGO

  • Sans te mentir je dirai mal car on consomme très peu que du Extra Musica, Patrouille Des Stars et Tresor Mvoula et c’est très faible pour un pays comme le Congo qui regorge plusieurs talents, j’aimerai que tous essaient de traverser les frontières et ça sera une fierté pour moi aussi d’écouter mes frères congolais au pays où je vis.

RHODMAN ODIKA

  • Selon toi quelle est la différence entre le Coupé Décalé Congolais et Ivoirien ? quelle serait ta préférence ?

DIDYME BONGO

  • Le Couper Décaler congolais est authentique, assez traditionnel, il est comme une musique du village qu’on a essayé de moderniser et le Couper Décaler Ivoirien est purement le dérivé du Ndombolo mais avec plus de vitesse avec plusieurs concepts qui vont avec. Je suis congolais, je ne peux que donner les avantages chez moi mais je souhaite que le nôtre traverse les frontières c’est ça mon souci.

RHODMAN ODIKA

  • Un dernier mot ou une vocation tardive!

DIDYME BONGO

  • Je demanderai au public congolais de venir massivement le Dimanche 07 Octobre au Diplomate Bar Karaoké / Brazzaville car je vais chanter avec mon âme tout en les présentant ce magnifique album FULAMA, je ne vais pas vous décevoir, suivez toutes mes actualités en temps réel sur mon site: www.didymebongo.com

Propos recueillis par Rhodman ODIKA (Cerveau penseur).

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