INSTABILITÉ ACCRUE DES PRIX DES TRANSPORTS EN COMMUN À BRAZZAVILLE

À Brazzaville, le prix du transport en commun devient un véritable casse-tête, accentué par l’instabilité des prix. En guise de 150 FCFA, comme l’exigent les textes officiels du 19 mars 1994 qui stipulent dans l’article 1 « le ticket de l’autobus : 150 F la place », le ticket de bus serait passé de 150 FCFA à 200 FCFA, voire plus en fonction de l’humeur de certains contrôleurs et selon les zones.

Une situation délicate qui crée des frustrations aux passagers : «Nous sommes fatigués de cette situation que nous font subir les contrôleurs de bus ».

Hormis le phénomène des demi-terrains, une autre réalité agaçante aurait vu le jour. En effet, lorsqu’un passager monte à bord d’un bus à l’arrêt jagger ou au virage Maya Maya pour le rond-point de Mouhoumi par exemple, il doit payer 200 FCFA. Pareil pour ceux qui descendent avant la destination Mouhoumi.

«J’achète le bidon d’essence à 22.000 FCFA et vous voulez que je taxe le bus à 150 FCFA, je ne vais rien gagner », explique un des contrôleurs d’un Hiace rencontré au virage Maya Maya qui a gardé l’anonymat.

Cependant, ceux qui tiennent tête au contrôleur souhaitant donner que 150 FCFA sont parfois malmenés.

Une triste réalité qui pèse sur la population au quotidien. Les autorités compétentes devraient prendre les choses en main afin d’éradiquer au plus vite cette indocilité et mauvaise manière de faire des transporteurs en commun.