ROGA ROGA ÉLEVÉ AU GRADE D’OFFICIER DES ARTS ET DES LETTRES DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
A l’occasion de la clôture de la 3ème édition du Festival International du Livre et des Arts Francophones (FILAF) tenu du 02 au 06 avril 2019 à l’IFC, le suprême lampadaire, l’artiste Roga Roga, s’est vu élevé au rang d’Officier des Arts et des Lettres de la République Française par Bertrand Cochery, Ambassadeur de France au Congo.
C’est dans l’enceinte de la Case de Gaulle qu’a eu lieu cette dernière journée du FILAF, suivi par la remise d’insigne d’officier des Arts et des Lettre de la République Française à l’illustrissime artiste musicien congolais Roga Roga.
Après le brio discours de l’ambassadeur de France au Congo, Monsieur Bertrand Cochery, lequel Ambassadeur a salué d’une part le dévouement de Roga Roga dans la pratique quotidienne de son art, et d’autre part toutes ses personnes qui ont contribuées d’une manière ou d’une autre à la réussite de cette 3ème édition du FILAF.
En présence des Ambassadeurs,des représentants des organisations internationales, des chefs d’entreprises, des Ministres, des artistes, etc… l’Ambassadeur de France au Congo, au nom du Ministre de la Culture(France) a élevé l’artiste Roga Roga, le suprême lampadaire au grade d’Officier des Arts et des Lettres de la République Française. Un moment émouvant pour l’assistance et chargé d’émotion pour l’artiste, qui certainement gardera cette gratification dans sa mémoire.
“…Cet honneur d’officier des Arts et des Lettres de la République Française n’est pas fruit du hasard mais, je pense, sans risque de me tromper, c’est parce que le succès des artistes congolais est aussi dû en bonne partie au dispositif émergence artistique que la France met à notre disposition…’’ extrait du discours de Roga Roga . Un hommage bien mérité pour la France et pour toutes ses personnes, qui ont fait de cet artiste, une icône de sa génération et un des artistes importants que retiendra l’histoire de la musique congolaise dans le temps au regard de ses exploits artistiques de par le monde.
Nous avions observé une complicité de taille entre Roga Roga et le patriarche Edo Nganga, co-fondateur des Batous de la capitale, esquissant quelques pas de danse et interprétant quelques titres mythiques de cet orchestre légendaire qui fête 60 ans cette année.
Cette distinction qui arrive à point nommé, est un signal fort pour les artistes d’améliorer leur créativité artistique, et de prendre aussi conscience des réalités qui comptent leur univers de nos jours. Le défi actuel est celui de soutenir avec une bonne note cette musique, l’exporter d’avantage de par le monde avec une bonne politique de management artistique et surtout permettre à l’artiste congolais de vivre de son art.
Patchell Massivi