Télé Congo Jeunesse, nouvelle chaîne dès juin 2016
«Télé Congo Jeunesse», c’est le nom de la nouvelle chaîne publique qui est en instance de lancement à Brazzaville par le gouvernement congolais avec la collaboration du groupe français des médias, Lagardère. Thierry Moungala, le ministre congolais de la Communication et des Médias indique qu’elle sera un complément de l’actuelle chaîne nationale congolaise.
L’annonce du lancement d’une nouvelle chaîne de télévision publique congolaise a été faite le 19 janvier dernier par le ministre de la Communication et des Médias, Thierry Lézin Moungala. C’était à l’occasion de la traditionnelle cérémonie d’échanges de vœux avec ses collaborateurs ainsi que les professionnels des médias publics et privés nationaux.
Dévoilant le plan d’actions du ministère pour l’exercice 2016, le ministre congolais explique que les choses se passent conformément au chronogramme adopté d’un commun accord. Il précise que les premières émissions de cette chaine pourraient démarrer début juin 2016.
Le ministre Thierry Lézin Moungala promet que la presse sera en première ligne avant, pendant et après les prochaines élections présidentielles de cette année qui devront permettre l’installation des institutions de la Nouvelle République.
Thierry Moungala annonce également l’aboutissement du projet relatif au passage de la diffusion des programmes de télévision et de radio, du système analogique au système numérique. Le processus concerne dans un premier temps Brazzaville et Pointe-Noire.
C’est l’opérateur chinois Startimes qui est désigné pour réaliser les travaux. Il dispose déjà des fréquences numériques nécessaires à son déploiement à Brazzaville.
Sur le plan de la formation, le ministre congolais annonce l’opérationnalisation d’un institut en journalisme afin de former les professionnels des médias et de renforcer leurs capacités. L’institut ouvrira ses portes à la rentrée académique 2016-2017.
L’initiative est soutenue par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation la science et la culture (Unesco), les ministères de la Fonction publique, de la Recherche scientifique et celui de l’Enseignement supérieur.
L’amélioration des conditions de travail des agents et cadres du secteur de la Communication et des médias est également envisagée. Ainsi, la dotation en caméra, micro, ordinateur, appareil photo se poursuivra au bénéfice des structures publiques et privées.
L’extension de la couverture du territoire national en infrastructures audiovisuelles se poursuivra aussi. Les Centres émetteurs de Mossendjo (Niari) et Sibiti dans la Lékoumou seront mis en marche.
Source: oeil d’afrique