LACONGOLAISE 242

PRÈS DE 30 FEMMES SENSIBILISÉES SUR LES CANCERS DU SEIN ET DU COL DE L’UTÉRUS PAR L’UFEMCO

PRÈS DE 30 FEMMES  SENSIBILISÉES SUR LES CANCERS DU SEIN ET DU COL DE L’UTÉRUS PAR L’UFEMCO

Le 16 octobre 2024, l’Union des femmes des médias du Congo (UFEMCO) a organisé un atelier de sensibilisation sur les cancers du sein et du col de l’utérus sous le thème « Les femmes des médias : voix et actrices de la lutte contre le cancer du sein », à Brazzaville.

Le professeur Alexis Fortuné Bolenga Liboko, oncologue médical au CHUB a animé cet atelier visant à informer les femmes des médias, des étudiantes en journalisme et d’autres sur les cancers du sein et du col de l’utérus.

Au cours de cet atelier, une trentaine de femmes ont été sensibilisées, notamment, de l’importance du dépistage, des facteurs de risque et du mode de traitement des cancers du sein et du col de l’utérus.

Parlant du cancer du sein, il a été souligné qu’il est le 1ᵉʳ cancer chez la femme à l’échelle mondiale. Selon le professeur Alexis Fortuné Bolenga Liboko, ce cancer ne présente pas de symptômes visibles, donc il est nécessaire de se faire dépister. Car, le dépistage offre de chance de guérison. Plus, la maladie est détectée tôt, mieux elle peut être traitée. Ainsi, il a enseigné aux femmes les méthodes d’autopalpation des seins, une technique qui permet de repérer certaines anomalies.

Curieuses, quelques femmes ont posé différentes questions, sur la question de savoir si tout nodule mammaire est un cancer, le professeur Alexis a répondu en ces mots: « Tout nodule au niveau du sein ne signifie pas qu’il y a un cancer, lorsque vous faites une autopalpation et que vous constatez un nodule au niveau du sein, il faudrait vous faire consulter. Le médecin vous demandera de faire la mammographie puis une échographie pour détecter d’autres anomalies qui pourraient être liées ou pas au cancer. Car, ça peut être un abcès, un kyste ou une tumeur bénigne. »

Quant au cancer du col de l’utérus, qui est le 2ème cancer de la femme au Congo, le professeur a signifié qu’il est à 95% lié à une infection persistante par le papillomavirus (HPV pour Human Papillomavirus), une infection sexuellement transmissible. Donc, pour l’éviter, il est nécessaire de se faire vacciner contre le HPV, particulièrement les jeunes filles de 9 à 14 ans et même plus, mais avant d’avoir les relations sexuelles. Selon lui, il est facile de guérir ce cancer lorsqu’il est détecté à temps.

Selon Durly Emilia Kidissa, présidente de l’UFEMCO, il est important que les femmes des médias sensibilisent d’autres femmes sur les cancers du sein et du col de l’utérus et soutiennent les femmes qui font face de ces maladies : « En tant que femmes de médias, notre 4ᵉ pouvoir nous sert d’éduquer et d’informer. A travers vos plumes, vos micros et vos caméras, nous avons le devoir de pouvoir soutenir celles qui souffrent de ces maladies, alors je nous invite à casser les barrières ».

De plus, Mondesire IKando, membre de l’UFEMCO et journaliste à Télé Congo, a promis de relayer l’information afin de sensibiliser suffisamment de femmes dans son entourage, ainsi que dans tout le pays.

Il faut noter que l’UFEMCO qui est une organisation professionnelle des médias qui promeut la compétence féminine et la protection des femmes exerçant le métier de journalisme au Congo n’est pas resté en marge de la célébration d’octobre rose, une campagne annuelle de sensibilisation au cancer du sein, instaurée en 1985.

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VITIA KOUTIA