QUEL AVENIR POUR L’EMISSION TAM-TAM SUR TV CONGO ?
Benoît Narcisse Tchichimbi dit Benoit Tam-tam, Officier dans l’Ordre du dévouement congolais(2018), producteur et Présentateur de l’émission TAM-TAM sur la chaine nationale congolaise, a posté sur son compte facebook, le 20 Nov 2021 à 9h06 ce qui suit :
« … Je me devais de juste vous dire que, depuis un mois, l’émission TAM TAM n’est plus produite. Notre temps de diffusion est passé de 56 minutes à 30 minutes. Merci pour tout… »
8 jours après, précisément le 28 nov à 20h57, il reposte en substance :
« …Pour ce faire, J’ai lancé le label Benrtchis Vision. Bientôt, vous aurez la page Benartchis Vision qui accompagnera ma vision personnelle du métier que j’admire et amorce: Producteur d’émissions. Cela veut dire que je produirai beaucoup d’émissions et sur plusieurs chaînes sans en être forcément le présentateur. N’oubliez pas Benartchis Vision, mon label désormais… »
La direction générale de Tv Congo aurait réduit de 30min le temps de diffusion de ce magazine musical, ce qui n’arrange pas l’équipe qui anime cette production. Selon une source proche, Médard Milandou, géniteur et concepteur de cette grande émission musicale en Rep du Congo est présentement en pourparler avec la direction générale de la chaine nationale congolaise pour voir comment garder le timing de “56min” ou encore trouver un terrain d’entente qui arrangerait les deux parties pour relancer cette émission.
La présence des émissions culturelles sur les médias traditionnels d’état comme privés ( Radio, tv) reste jusqu’ici un vrai combat pour les chroniqueurs culturels en Rep du Congo. D’une part, les artistes Congolais ont besoin d’exposition médiatique pour leur rayonnement artistique de par le monde et d’autre part les chroniqueurs se battent pour produire des programmes tout en respectant les exigences de leurs médias.
Il est peut-être temps pour les chroniqueurs culturels d’exploiter à bon escient le numérique (Internet) pour perpétuer leur métier, créer un véritable empire d’exposition culturel en ligne avec plus de liberté et de créativité tout en respectant les règles de l’art.
Il faut rappeler que la qualité de la production des émissions culturelles nourrit souvent des débats dans nos quartiers comme sur la toile congolaise. Cependant nombreux ignorent que la production d’une émission coûter de l’argent. Une grande partie des chroniqueurs culturels sont dans l’autoproduction, ne bénéficient pas de sponsoring ni d’un budget adéquat pour la production de leur émission, ce qui a un impact considérable sur la qualité et la constance dans la production.
La chronique culturelle congolaise mérite une attention toute particulière des pouvoirs publics pour permettre à ces soldats de la promotion culturelle congolaise de vivre de leur métier mais aussi de participer dans le rayonnement de la culture congolaise qui pourrait avoir un impact positif sur l’économie culturelle et touristique du pays.
Patchell Massivi