LACONGOLAISE 242

Un  voyage dans le Congo profond

SONY LABOU TANSI TOUJOURS PRÉSENT DANS LA MÉMOIRE COLLECTIVE 28 ANS APRÈS SA DISPARITION

SONY LABOU TANSI TOUJOURS PRÉSENT DANS LA MÉMOIRE COLLECTIVE 28 ANS APRÈS SA DISPARITION

En hommage à Marcel Ntsoni dit Sony Labou Tansi écrivain Congolais décédé le 14 juin 1995, la communauté culturelle congolaise a organisé une cérémonie placée en sa mémoire sur le thème « De Marcel Ntsoni à Sony Labou Tansi » au centre culturel éponyme le 14 juin 2023.

C’est sous la direction de Lis Pascal Moussodji DIRCAB de la ministre de l’Industrie culturelle, artistique et des Loisirs, que la cérémonie d’ouverture de l’événement a été lancée. L’occasion était tout indiquée pour lui de saluer l’immensité de l’œuvre culturelle et artistique de Marcel Ntsoni faite d’une dizaine de romans et récits, de plusieurs pièces de théâtre et de trois recueils de poèmes.

Au cours de cet évènement, Nicolas Bissi, un des camarades de Sony Labou Tansi, a fait un témoignage émouvant sur ce géant de la littérature congolaise.  En plus, il a édifié l’auditoire sur la thématique de la journée. Bissi dit avoir travaillé sur le plan artistique avec l’illustre disparu qui était, par plusieurs fois, son metteur en scène lors de ses représentations théâtrales.   

Ainsi, cette cérémonie riche et émouvante a permis à plusieurs artistes de s’exprimer sur scène. La communauté culturelle quant à elle a été marquée non seulement par une exposition photos mais également par la prestation des batteurs habiles de tam-tams qui exécutaient des pas de danse avec aisance.

La commémoration de Sony Labou Tansy se fait depuis des lustres, mais le cercle qui porte son nom reste encore dans un état de délabrement avancé. Ce cercle culturel mérite une rénovation de taille pour honorer de la plus belle de manières la mémoire d’un des géants de la littérature congolaise. 

Pour votre information, c’est avec la publication de son premier romanLa vie et demie, en 1979 en France, que Marcel Ntsoni choisit pour pseudonyme Sony Labou Tansi, en hommage à Tchicaya U Tam’si. Satire féroce de la politique fondée sur la torture, le meurtre et le culte de la personnalité, dénonciation de la dictature, ce roman se déroule dans un pays imaginaire, la Katamalanasie.

Partagez l’article sur vos réseaux sociaux

SABLECHE TSIMBA