Jusqu’à présent, nous sommes sans ignorer du potentiel de l’intelligence artificielle (IA) et des avancées réalisées ces dernières années, mais une chose est vrai, l’IA ne peut pas remplacer l’Homme.
L’IA est une branche de l’informatique. Dotée de plusieurs capacités, entre autres, le traitement simultané des données, l’exécution des tâches de façon répétitive, l’interprétation des expressions faciales, l’IA présente certaines limites.
Selon un article de Bernard Marr pour Forbes US, traduit par Lisa Deleforterie, l’IA ne peut ni ressentir ni réellement comprendre les émotions humaines. Cette limite est essentielle, car l’intelligence émotionnelle est au cœur des décisions importantes, tant dans le monde des affaires que dans la vie quotidienne. Qu’il s’agisse de négocier certains accords, diriger une équipe en situation de crise ou concevoir des produits qui touchent beaucoup les consommateurs, l’intelligence émotionnelle humaine reste un atout irremplaçable.
« L’intelligence artificielle est encore sous la domination des humains, puisque c’est nous qui lui donnons des instructions pour agir pour répondre à nos besoins », a déclaré Djimtahdum Memtingar, expert en IA.
Aussi, là où l’IA se limite à proposer des variations à partir des modèles existants, l’humain, lui, conçoit des idées authentiques profondément ancrées dans la nature, au-delà de la créativité.
En plus, si l’IA peut offrir des analyses basées sur les données, elle ne peut pas prendre en compte les implications morales ou fonder ses choix sur des valeurs. Ces décisions exigent une compréhension profonde des valeurs humaines, des normes sociétales et une aptitude à concilier des intérêts opposés avec des compétences qui relèvent exclusivement de l’humain.
De nos jours, même si l’IA est présente dans plusieurs secteurs d’activités, comme la saisie de données, le service client, la comptabilité (qui se sent déjà menacée), il y aura des métiers qui ne disparaîtront pas tels que l’enseignement, la maçonnerie, le droit et autres.
En effet, bien que l’IA puisse apprendre le droit, elle ne peut pas remplacer un bon avocat à cause des capacités de raisonnement complexes dont chaque avocat doit disposer.Car, les avocats n’ont pas seulement besoin des connaissances juridiques ; mais aussi d’un esprit critique, d’une analyse pointue, une chose que l’IA serait incapable de faire, car elle ne comprend ni l’éthique ni l’empathie.
Il faut dire que jusqu’ici, la révolution actuelle à l’ère du numérique ne consiste pas à remplacer l’homme, mais à progresser et à développer différentes compétences.
« C’est vrai que l’IA va créer beaucoup de boulot, mais il faut apprendre à s’adapter à ces nouvelles technologies », a souligné Djimtahdum Memtingar, expert en IA.
L’humain doit faire corps avec les métiers du numérique afin d’utiliser à bon escient l’IA génératif ou d’autres IA qui seront toujours présents.
