VINCENT NGUIMBOCK SUR LA PROBLÉMATIQUE DU FINANCEMENT DES TPE ET PME
« La problématique du financement de petites et moyennes entreprises>>, c’est le thème qui a réuni une quinzaine des jeunes entrepreneurs, chefs d’entreprise et porteurs de projets le samedi 05 août 2023 au siège de la Fondation Africaine pour l’Éducation (FAE), Brazzaville. Une Faemeet animée par m. Vincent Nguimbock, DG de UBA Congo(BZ) et organisée par la Fondation Africaine pour l’Éducation dans le but de permettre aux TPE et PME de savoir comment obtenir des financements bancaires.
Plusieurs points ont été développés lors de cette rencontre, entre autres : les informations sollicitées par les banques lors d’un prêt, les déterminants d’une décision de financement et les conditions d’octroi des crédits, la gouvernance des TPE et PME et les recommandations. Mais, avant de développer ces points, Vincent Nguimbock n’a pas manqué de rappeler la définition des PME afin de fixer l’auditoire. Pour lui, une PME se définit par rapport au chiffre d’affaires, aux capitaux investis. En plus, elle devrait avoir des documents légaux qui justifient son existence.
Concernant les conditions d’octroi des crédits, trois conditions ont été citées à savoir : l’existence juridique de l’entreprise, avoir un compte bancaire fonctionnel pour que la banque mesure la taille et le mouvement des activités de ladite entreprise et l’étude de caractère du porteur de projet, c’est-à-dire, veiller sur le respect de son engagement, sa réputation, mais aussi sur sa capacité de diriger une entreprise.
Parlant de financement, le conférencier a énuméré trois types de financements que les banques peuvent mettre à la disposition des PME, notamment, des financements qui touchent au fonctionnement courant de l’entreprise ou crédit d’exploitation, des financements pour le cycle d’investissement, autrement dit réaliser un investissement dans l’optique d’accroitre sur sa possibilité de production et les financements ou crédits indirects (garanti, caution…) car ceux-ci ne nécessitent pas un décaissement d’argent.
Aussi, le DG de UBA n’a pas manqué d’éclairer les porteurs de projets et jeunes chefs d’entreprise présents à l’activité sur le rôle de la banque, qui serait, non pas là pour prendre et garder l’argent des investisseurs, mais aussi, pour accompagner les entreprises à se développer. Pour lui, tout le monde aurait de la place à la banque, mais il faudrait être digne de confiance, car le crédit, c’est la confiance.
La conférence a pris fin par un survol sur le business plan, le plan de faisabilité qui permet à un individu d’élaborer un plan pour ses affaires, un thème vaste et profond qui ferait peut-être l’objet d’une Faemeet dans l’avenir.
Nous encourageons la FAE à pérenniser ces initiatives qui non seulement permettent aux jeunes entreprises et porteurs de projets de mieux se fixer sur les questions de financements, mais aussi qui les encouragent à bâtir de bonnes stratégies pour développer leurs entreprises.
Rappelons que la FAE, créée en 2011, agit pour contribuer à faire renaître la culture de l’excellence et le goût de l’effort par les actes, la culture, les sciences, l’entrepreneuriat et le sport.