LACONGOLAISE 242

Un  voyage dans le Congo profond

EMERAUDE KOUKA SURFE AVEC AISANCE ENTRE L’ART ET L’ADMINISTRATION

EMERAUDE KOUKA SURFE AVEC AISANCE ENTRE L’ART ET L’ADMINISTRATION

Natif du Congo, Emeraude Kouka est un écrivain, critique d’art et conseiller aux Arts et aux lettres du ministre de l’industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs. Après avoir étudier le droit privé à l’université Marien Ngouabi avec pour principale ambition d’exercer la profession d’avocat, Emeraude voit son destin épouser la sphère culturelle.

Ce jeune est d’un parcours professionnel qui force respect et admiration. Il a exercé comme attaché auprès du Conseiller, Chef du département de la Culture, des Arts et du Tourisme du Cabinet du Chef de l’Etat de Juillet 2019 à Septembre 2022. Assistant à la communication et à la production à l’institut Français du Congo entre novembre 2017 – juin 2019. Un parcours professionnel qui lui donne une vue panoramique sur la vie culturelle de son Congo natal.

Considéré comme l’un des écrivains les plus prometteurs de sa génération, Emeraude a dans sa gibecière artistique deux œuvres d’arts qui touchent spécifiquement au monde de la poésie Congolaise en particulier et de l’Afrique en générale. Son tout premier ouvrage parut en 2019 “Hérésiarque toute la lyre” , un recueil de poèmes audacieux, empreint de lyrisme, qui mêle les contraintes formelles à la liberté de ton. Il est question dans ce recueil, d’assomption de son altérité, de contestation d’une certaine idée de l’Afrique, de conflit armé dans le Pool, de vague à l’âme, de deuil, du roboratif lever de soleil, de flirt, d’amour et de tribalisme.

“A bis de nas”, est son second ouvrage parut en 2021. C’est une locution adverbiale qui vient de l’occitan “a vista de nas” et qui signifie “approximativement”, ” sans mesure précise”, “au pif” , “au doigt mouillé”, “à la billebaude”, “intuitivement”. A expliqué Emeraude kouka. Comparé à son premier ouvrage, “À bis de nas”  est écrit plus librement et plus simplement. Ce qu’il faut lire dans ce recueil de poèmes, c’est le plaisir de regarder la pluie tomber, le charme de la nuit, la manie d’épier les autres, le spleen d’un homme paumé, la polissonnerie d’un femellier et bien des fantaisies du même acabit. Le ton est parfois sérieux et le style coruscant. D’ailleurs, la toquade ne ménage pas les fluctuations politiques. S’immisce alors au lyrisme une insolence polie, au discours guindé un brin d’ironie.

En effet, la lecture, la poésie et Emeraude sont une histoire de passion et d’amour. “J’écris parce que je lis” dixit Emeraude Kouka.

Avec un brillant parcours jusqu’ici, aussi en tant que critique d’art, Emeraude Kouka collabore avec des grands noms du monde de l’art congolais. Il est membre du comité artistique du Festival Kokutan’art, une Rencontre Internationale sur la Photographie d’Auteur de Brazzaville.

En 2017, il a été récipiendaire du Prix des ATELIERS SAHM en critique d’art à l’occasion de la 6e édition de la rencontre Internationale de l’Art Contemporain et également 2e lauréat du Prix NO’OCULTURES de la critique d’art en Afrique, édition 2022.

Emeraude qui ambitionne écrire son nom d’une encre indélébile sur une des pages du livre de l’histoire de la littérature congolaise, ne cesse d’aiguiser son talent au quotidien. Il est aussi un prototype épatant de l’élite congolaise.

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SABLECHE TSIMBA

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