ZED LEBON PARTAGE SON EXPÉRIENCE DANS LA PRATIQUE DE L’ÉCRITURE PHOTOGRAPHIQUE MODERNE
Par définition, la photographie c’est écrire avec la lumière, et dans la perspective de partager son expérience et améliorer l’écriture photographique des passionnés de cet art, le chancelier dans l’ordre du mérite national, l’artiste photographe Lebon Chansard ZIAVOULA dit ZED LEBON a initié un atelier de formation allant du 17 au 18 août 2018 aux ateliers SAHM.
Lebon Chansard ZIAVOULA dit Zed Lebon, est un artiste photographe membre et chargé de communication du Collectif Génération Elili depuis 2010, membre du collectif Soleil d’Afrique, il est également membre de la fédération africaine sur l’art photographique dont il en est le président au niveau du Congo. Photographe incontestablement talentueux, il a reçu la mention spéciale du jury aux 8ème Jeux de la francophonie Abidjan 2017, puis a été décoré par le Président de la République du Congo le 28 novembre2017. Il a participé à plusieurs expositions, formations et collabore avec des journaux à l’échelle nationale et internationale. Zed Lebon est le Directeur artistique de la plateforme La congolaise 242, cette plateforme qui œuvre dans la promotion culturelle dans toute sa dimension.
Initiateur de l’atelier de formation sur la photo, Zed Lebon confie qu’« il s’agit d’un atelier initié pour partager son expérience avec d’autres photographes amateurs ou professionnels dans le but de les emmener à la professionnalisation du métier de la photographie en maitrisant les bases du métier, mais également de les suivre dans la réalisation de leurs projets photographiques ». De façon théorique, la formation a été accentuée par deux différentes parties de notions basiques sur la photo : les règles de composition et comment réaliser un reportage, en leur donnant les outils nécessaires à la réalisation d’un reportage. Et de façon pratique, une balade a eu lieu dans les artères de Brazzaville pour appliquer ce qui a été évoqué sur la théorie. Dans le déroulement de cet atelier, Zed Lebon dit avoir été surpris par l’engouement des participants et aussi par un sens du partage qui a totalement changé la configuration de l’atelier par des échanges libres, pertinents et très constructifs. Une observation confirmée par Christ KIMVIDI participant à la formation « On tire beaucoup des participants parce qu’on rencontre des gens qui ont une autre vision, et le mélange avec la nôtre, donne totalement autre chose, des techniques qui améliorent la façon de faire. Ce n’est pas mort, il y a de l’échange, c’est vivant et le partage il est là !».
Plusieurs objectifs de cet atelier ont été atteints et un grand nombre de participants en ont tiré le maximum de bénéfice. Cyd-Lyther, ayant participé à cet atelier en fait le témoignage « Mes objectifs à la base étaient de me perfectionner et d’apprendre un peu plus…j’ai appris à quitter ma zone de confort et j’ai bénéficié du savoir-faire de tout un chacun ».
Toutefois, des difficultés ont été rencontrées et notamment au niveau de la participation qui n’a pas été massive. Appelé à livrer son opinion sur l’art de la photographie au Congo, Zed Lebon a stipulé que « le Congo a connu de grands noms dans l’art de la photographie, mais ce que l’on déplore c’est le fait que ces anciens n’aient pas laissé des traces, aussi le fait que cette activité au Congo soit restée pendant longtemps une photographie à titre commerciale, ce qui se remarque par le manque de certaines festivités ou d’expositions. Mais il faut quand même saluer l’engagement dans les années 2003 avec la création du collectif “Génération Elili”, premier collectif de photographes au Congo qui regroupe une vingtaine de photographes faisant la promotion de la culture photographique congolaise à travers le monde ».
A l’issue de cet atelier, Zed Lebon n’a pas tari de remercier la plateforme La Congolaise 242 pour avoir porté son attention sur son activité. Des remerciements ont également été adressés aux Ateliers SAHM, au collectif Soleil d’Afrique d’où est partie l’idée de cet atelier et enfin aux participants, sans lesquels cet atelier n’aurait été utile.
Déo NGANGA