LACONGOLAISE 242

JACQUES LOUBÉLO UNE DES ICÔNES DE LA MUSIQUE CONGOLAISE DANS L’AU-DELÀ.

JACQUES LOUBÉLO UNE DES ICÔNES DE LA MUSIQUE CONGOLAISE DANS  L’AU-DELÀ.

Griot, chansonnier, poète, critique social, correcteur des mœurs et ventriloque politique, Jacques Loubélo est né en 1940 et est mort en septembre 2013. Il fut l’un des meilleurs chanteurs congolais.

 Produit des écoles catholiques, Jacques devient chantre dans une chorale. En effet, à l’âge de 16 ans, notamment en 1956, il intègre le Cercul Jazz, l’un des orchestres brazzavillois de l’époque, par amour pour la guitare.  

 Sa carrière artistique commence par une chanson sur l’unité nationale alors qu’il était encore jeune musicien, dans les années 1960. La même année, il crée un groupe avec Rémi Mouniguissa, Maxime Kibongui, Kazis Kinouani et Massamba Coster intitulé « Les Cheveux crépus ». 

 Sous Massamba-Débat en 1965, Jacques Loubélo interprète la chanson « Na wo tsétsta mou ndéko nzadi » en compagnie d’Yvonne Nsona, une métisse eurafricaine. Quelque temps après, Myriam Makéba reprend le morceau (une berceuse congolaise) qu’elle enregistre à Paris sous son nom. Ainsi, en 1967, lors de la Semaine culturelle de Brazzaville, le grand public découvre Jacques Loubélo.

 En 1974, le groupe « Les Cheveux crépus » se disloque. Cependant, en 1984, Jacques Loubélo enregistre deux albums 33 tours. 

Tout au long de sa carrière, Jacques Loubélo possédait un répertoire riche en chansons patriotiques et éducatives, des chansons dans lesquelles il sensibilisait ses concitoyens sur l’amour du prochain, l’amour du pays et sur la solidarité humaine. 

Le 2 décembre 2011, Jacques reçoit un prix de la Diaspora sous l’égide du RICE (Réseau International des Congolais de l’extérieur). 

Plusieurs prix lui ont été  décernés de son vivant, notamment, le prix du meilleur artiste lors de la 6ème édition du festival Tam-Tam d’or en 2010, le prix d’excellence des arts et des lettres du ministère congolais de la Culture et des Arts et d’autres encore.

Rappelons que, dans sa musique, Jacques chantait dans plusieurs langues, à savoir en lari, sa langue maternelle, en kikongo et en lingala dans le même morceau.

 

 

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VITIA KOUTIA

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