LACONGOLAISE 242

Un  voyage dans le Congo profond

LA POINTE-NOIRE FESTIVAL : NOUVEAU FESTIVAL INTERNATIONAL DE PROMOTION CINÉMATOGRAPHIQUE VOIT LE JOUR À POINTE-NOIRE

LA POINTE-NOIRE FESTIVAL : NOUVEAU FESTIVAL INTERNATIONAL DE PROMOTION CINÉMATOGRAPHIQUE VOIT LE JOUR À POINTE-NOIRE

LA POINTE-NOIRE, nouveau festival international de court métrage destiné à promouvoir le cinéma congolais et d’ailleurs a vu le jour au Congo-Brazzaville. Une plateforme par excellence de l’expression cinématographie dans toute sa dimension.

La capitale économique du Congo, Pointe-Noire, et ses populations, ont savouré le savoir faire artistique des cinéastes congolaises et étrangers en date allant du 30 août au 1er septembre 2018. « Produire pour exister », fut le thème choisi pour cette édition zéro, une aubaine pour les cinéastes de déployer le roulant de leur talent présent dans leur ADN.

La conférence de presse qui a réunie les cinéastes, cinéphiles et journalistes a eu lieux le 29 août 2018 à l’Institut Français de Pointe-Noire. A travers celle-ci, les organisateurs ont expliqué leur vision,leurs attentes ainsi que les conditions dans lesquelles ils ont eu à peaufiner ce projet.
Cinq (05) courts-métrages ont été projetés lors de la soirée du lancement officiel du festival, dont « KAKA YO », 1er film congolais du doyen Sébastien Kamba qui a séduit le public par sa qualité artistique y compris le travail des autres jeunes réalisateurs. « La Pointe-Noire n’apporte pas une solution aux problèmes du cinéma, mais il œuvre pour la visibilité des films d’ici et d’ailleurs ; il incite à la formation des cinéastes et à la production cinématographique », a dit en substance lors de son speech Michael Gandoh,Directeur du Festival,Réalisateur/Opérateur culturel à l’assistance.

Au finish, cinq (05) films des jeunes réalisateurs formés par le festival ont clôturé le festival et cinq prix ont été décernés :
-meilleur film documentaire, « un jeune= un emploi » de la comorienne Lailat TADJIRI ;
-meilleur film fiction, « défi du rade », du français François ZAIDI ;
-meilleure interprétation, Imelda Maboueki, actrice principale dans le film « Positif » du congolais Richi MBEBELE ;
-prix spécial du jury, Harvin Isma, acteur dans le film « Alicia » du congolais Michael GANDOH ;
-enfin, le prix de la révélation 2018 était attribué à Mira Loussi pour son film « le rituel ».

Plusieurs maux freinent l’épanouissement du cinéma congolais et les acteurs et opérateurs du 7eme art congolais sollicitent une attention toute particulière du Ministère des Arts et de la Culture, car jusqu’ici ces derniers autofinancent leur production cinématographique ainsi que leurs festivals. Le travail abattu par ces jeunes mérite un soutien conséquent pour leur éclosion .

AKIM LE NEGRO

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rédaction