LACONGOLAISE 242

Un  voyage dans le Congo profond

le Congo va poursuivre son programme des cantines scolaires

le Congo va poursuivre son programme des cantines scolaires

Le ministre de l’Enseignement primaire et secondaire, Anatole Collinet Makosso, a reçu en audience, le 22 septembre à Brazzaville, une délégation de la Banque mondiale et celle de l’ONG américaine, International partnership for human development (IPHD) venues réaffirmer leur volonté de coopérer avec le gouvernement du Congo dans le cadre de l’appui au secteur éducatif.

Avec l’ONG américaine, il a été question d’évoquer la prise en charge totale du programme des cantines scolaires durant l’année  2015-2016. Ce programme découle de la volonté du gouvernement congolais. Il est mis en œuvre avec l’assistance de l’ONG IPHD.  En 2011, un plan de transmission prévoyant la prise en charge de ce programme par le gouvernement avait été mis en place.

En plus d’apporter aux enfants l’assurance d’avoir un repas chaque jour, les repas scolaires encouragent les familles pauvres à envoyer et mainténir leurs enfants à l’école. Ces repas offrent d’importants avantages sur le plan nutritionnel et améliorent les résultats scolaires.  153.000 élèves sont nourris de repas à base de riz, de tomate, de haricots, de maïs, de soja et de pomme de terre.

En outre, le ministre a abordé avec la délégation de la Banque mondiale (BM), les priorités 2015-2016 du programme d’appui à l’éducation de base. Dans le cadre de l’appui à la stratégie sectorielle de  ce programme, la BM apportera un montant de 30 millions de dollars américains, le partenariat mondial pour l’éducation en apportera 10,7 millions de dollars et le gouvernement du Congo en ajoutera 40 millions de dollars.

« Nous sommes content de savoir que les priorités pour le gouvernement sont les mêmes. Nous avons aussi parlé de l’état d’avancement du projet et surtout rassuré le ministre de la disponibilité de la Banque mondiale à travailler avec le gouvernement congolais. Les priorités sont, entre autres, l’enseignement de qualité et de quantité c’est-à-dire une bonne offre d’éducation, notamment la gestion des ressources humaines, le processus de recrutement des enseignants motivés », a expliqué Djibrilla A. Issa, représentant résident de la BM au Congo.

Rappelons que le PAM  aussi intervient dans ce  programme de cantines scolaires il y a plus de 50 ans et il  intervient pour distribuer des repas à près de 20 millions d’enfants parmi les plus pauvres au monde.

Source:ADIAC

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rédaction