LACONGOLAISE 242

Un  voyage dans le Congo profond

LES FEMMES VENDEUSES À LA SAUVETTE DONNENT VIE AUX DEUX ROUTES NATIONALES DE LA RÉPUBLIQUE DU CONGO

LES FEMMES VENDEUSES À LA SAUVETTE DONNENT VIE AUX DEUX ROUTES NATIONALES DE LA RÉPUBLIQUE DU CONGO

Sur la route nationale numéro 1 et 2, de nombreuses femmes battantes font de la vente à la sauvette pour se prendre en charge mais aussi écouler facilement leurs produits agricoles.

Matinale et debout dans des gares routières, plusieurs femmes courent çà et là au bord des véhicules avec des cuvettes sur la tête contenant différents produits agricoles. En effet, certaines font la vente à la criée. Sur ces routes, on trouve des femmes de tous âges, des jeunes et même des vieilles. En outre, parmi elles, on compte des veuves, des mères seules et même des femmes au foyer qui se battent pour subvenir aux besoins de leurs familles.

Par ailleurs, ces femmes vendent des produits bio, de bonnes qualités et accessibles à toutes les bourses. Ces produits proviennent souvent de l’agriculture vivrière. Sur la nationale n°2, dans la localité de Ngo, située dans le département des Plateaux Batéké, à 250 kilomètres du nord de Brazzaville, les femmes vendent de l’igname, des cossettes de manioc, de la banane, du manioc et bien d’autres. Au sud du pays, dans le département de la Bouenza par exemple, dans les villages comme Madingou, Bouansa, Loudima… ces dernières vendent plusieurs produits à savoir : du manioc, des ignames, des tubercules, des fruits saisonniers, des bouteilles d’oseille précuites et d’huile de palme, du haricot, de l’arachide, du foufou, du piment…

La vente à la sauvette, pourtant risquant et pénible, nourrit des familles, des élèves et des futurs cadres du pays. Ces femmes combatives, fortes et proactives ne lâchent pas prise et contribuent considérablement au ravitaillement de Brazzaville et Pointe-Noire en produits agricoles.

Cette activité économique informelle donne un sens à la vie de ces femmes qui ont choisi de s’élever par le goût de l’effort et de se faire distinguer du lot par le travail. Les cris et bruits de ces femmes ici et là, autour des véhicules donnent de la vie à l’existence de ces deux routes nationales.

Il faut reconnaitre que l’amélioration de la RN1 par exemple, a impacté positivement sur la production des produits agricoles et sur son acheminement vers les grandes agglomérations comme Brazzaville.

QUELQUES IMAGES DES FEMMES VENDEUSES

Vitia KOUTIA

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