LACONGOLAISE 242

Un  voyage dans le Congo profond

THERESA BOUAMS : UNE ÉTOILE MONTANTE DU MANNEQUINAT CONGOLAIS

THERESA BOUAMS : UNE ÉTOILE MONTANTE DU MANNEQUINAT CONGOLAIS

Passionnée de la mode, Bouams est une jeune congolaise qui pratique le mannequinat, la coiffure, le maquillage et la musique depuis son jeune âge. Elle a déjà fait plusieurs podiums nationaux et internationaux. Élue « Top Model » en 2017 lors du Carrousel de la mode dans la catégorie ‘’mannequin féminin’’,via Akim Le Négro, cette artiste en pleine expansion nous a accordé une interview

ALN : Bonjour, peux -tu te présenter ?

TB : Je suis BOUALOUTALA Fortunée Thérésa (Thérésa Bouams), j’ai 20ans, je suis étudiante en communication, 3ème année de licence à la Faculté de Lettres et des Sciences Humaines de l’université MARIEN NGOUABI et je suis une passionnée de la mode, de la musique ainsi que tout ce qui tourne autour de la beauté d’une femme.

ALN : Peux-tu nous parler de ton métier de mannequinat ?

TB : Cela fait 04 ans depuis que je fais le mannequinat, j’ai participé à pas mal d’évènements dans mon pays et en Afrique Centrale grâce à madame PASCALINE KABRÉ qui travaille en partenariat avec l’agence JMA international basée en Afrique de l’ouest, précisément au Bénin.
En effet, ce métier qui était auparavant un passe-temps, est devenu une passion pour moi car je le vis avec beaucoup de plaisir, même si au niveau de l’Afrique centrale il y a encore du travail à faire, et que les gens pensent que nous sommes des prostituées face au comportement de certaines filles, moi  je dirai que c’est un métier comme tout autre sauf qu’il est très mal présenté et très mal enseigné pour certaines personnes.

ALN : Quelles sont les difficultés que tu y rencontres ?

TB : Les difficultés que je rencontre sont nombreuses ; par exemple, il y a des gens qui vendent le rêve aux mannequins surtout sur le net afin de les arnaquer, je l’ai déjà vécu personnellement. Il y a également des photographes qui abusent sur les droits des mannequins et s’enrichir derrière leurs dos. Je remercie Dieu pour mon cas, car je suis entre de bonnes mains jusqu’ici et je l’espère autant pour plusieurs autres mannequins.

ALN : Parle-nous de ton passage en Afrique de l’ouest

TB : Mon passage en Afrique de l’ouest a été une très grande bénédiction, je l’avoue, car c’est vraiment par là où j’ai réellement appris ce qu’est réellement un mannequin, ceci avec l’aide de Monsieur John MEDHARD de l’Agence JMA Internationale, qui en 02 mois a pris la peine de nous édifier sur la profession de mannequinat sur le thème : ‘’ qui est un mannequin ’’. Je n’avais jamais su que le mannequin avait aussi des droits ; qu’il soit dans une agence ou indépendant, il devrait être supervisé par un manager.
Le mannequin au Congo ne peut avoir de valeur que si les mannequins se levaient pour réclamer leurs droits et de prouver qu’ils existent réellement et que leur travail qui est le notre doit se faire respecter comme tous les autres métiers de la mode.

ALN : Quel reproche fais-tu aux mannequins de ton pays le Congo ?

TB : L’unique reproche que je ferai aux mannequins de mon pays : c’est de les rappeler qu’être mannequin ne veut pas dire se prendre en photo avec des appareils les plus chics au monde ou de monter sur les plus beaux podiums ; le mannequinat est au-delà de tout cela, soyez des exemples positifs pour un futur meilleur et ayez des ambitions positives, et viser l’intérêt commun
ALN : Quelle est ta vision de cette profession ?

TB : j’aimerais que l’Afrique centrale donne une place de choix aux mannequins, faire comprendre aussi que ce n’est pas une perte de temps, mais plutôt un secteur rentable qui peut également contribuer dans l’assiette fiscale de nos pays surtout en cette période de crises, comme l’ont compris aujourd’hui plusieurs pays de l’Europe, l’Asie et de l’Occident.

ALN : Comment arrives-tu à gérer tes études, le mannequinat et autres activités ?

TB : Pour moi, les études, le mannequinat, la coiffure, le maquillage, la musique et ma vie de jeune entrepreneure forment les membres d’un seul et même. Certes que J’ai souvent du mal à m’organiser sur mes emplois du temps mais je place toujours mes priorités en avant et je fini toujours par m’en sortir. Je suis une fille ambitieuse, battante et qui est consciente qu’il faut d’énorme sacrifices pour réussir .

ALN : un mot pour cet entretien et à nos lecteurs ?

TB : J’ai bien aimé car à travers ce partage, j’ai réussi à partager en quelques mot ma passion pour le mannequinat. Force à vous les mannequins du Congo, continuons à croire à notre potentiel et à travailler dure avec beaucoup d’abnégation.

Propos recueillis par AKIM LE NEGRO

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rédaction